Recensione: Il Giardino Violetto – Danse Macabre

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Tout ce que le goth doit être – se dit aussi, pour les béotiens : tout ce que Zola Jesus et autres witch-conneries ne seront jamais.
Vénéneux, glauque, infecté, malade, nauséeux. Everybody’s gone to the garden, comme disait Axl. Là-bas les parfums sont violets et capiteux, ils donnent la migraine, avec le vertige, et les notes de la basse te font rendre ce qu’il reste de ton bol intestinal comme une bonne infusion de datura, et les cris de la femelle te font tourner les sangs et la libido. Il Giardino Violetto, devine quoi, sont italiens, comme le mythique Alan Woxx était marseillais, car le gothique c’est encore dans le sud qu’on le fait le mieux, comme un bon paquet de trucs, et les choses sorcières et les poisons et les maladies c’est encore au Sud que ça prend tout son pouvoir, demande donc à Buzzatti, à Moravia, le saturnisme, demande à Petrone, et la morbidezza, et la saleté c’est pas chez ces cons de vikings ou chez ces vedettes de ricains qu’on la sait le mieux, demande à Pasolini, qu’on sait s’en parfumer, s’en draper, s’en faire parure nuptiale et aphrodisiaque.
Tout ce qu’il y a à comprendre du gothique est ici, dans le jardin, si tu entres ici et que tu n’aimes pas ce que tu y vois abandonne toute espérance ; tu n’es pas le bienvenu ici.